Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/78

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— Vraiment ! Eh bien, Mademoiselle, votre retour, cette année, nous semble très louche, sans l’avis de votre oncle, et vous présentant ainsi toute seule, sans la personne chargée de vous accompagner. Nous avons écrit dès ce matin.

— Vous avez écrit ! Vous avez bien fait.

— Votre approbation importe fort peu, Mademoiselle. Jusqu’à plus ample information, vous serez punie pour votre retard.

Agathe s’en moquait pas mal. Elle avait déjà embrassé Rita et lui avait soufflé dans l’oreille qu’elle lui apportait une bonne nouvelle.

À la récréation, elle éprouva cependant de l’ennui, parce qu’au lieu de causer seule avec son amie, ainsi qu’elle en avait l’habitude, elle vit Bernerette de Cœurvolant se joindre à elles, avec une certaine autorité qui ne déplaisait pas à Rita, et ne pas s’éloigner quand elle prévint son amie qu’il s’agissait d’une confidence.

— Parle devant Bernerette, répondit Rita, elle est restée ses vacances ici, sa