· HAMILCAR ET HANNIBÃ_L · 137- dans les alentours. En peu de temps les préparatifs sont- . 'faits. L’armée pourra en un seul jour accomplir son pas- sage. Pendantce. temps un fort détachement commandé E I par Hamwn , fils de Bomilcarq remonte le fleuve à quelques jours de marche au-dessus d'Avignon, et trou- vant un endroit plus facile et non défendu , 'il aborde sur l'autre rive _au moyen de radeaux rapidement assemblés; puis il redescend vers le 'midi, pour tomber sur le dos des Gauloisyqui arrêtent le gros de l’a'r-i ‘ mée. Le matin du cinquième jour après son arrivee, trois jours après le départ d'Hannon,’ Hannibal' voit s'élever en face de lui une colonne de fumée, signal conl venu qui lui annonce la présence de son détachement; aussitot il_`donne l’ordre impatiemment attendu de » l`attaqi1e. Les Gaulois, au premier mouvement de la _ flottille`ennemie. accourent sur la rive; mais tout à· ' i coup le feu mis derrière eux à leur camp les surprend ` 4 et lesarrete. Divisés, ne pouvant ni résisterà ceux qui les attaquent, ni 51 ceux qui passent lc fleuve, ils S,€ll— _ ` fuient et disparaissent. · · 4 ·· 'Pendantcc temps; Scipion tient conseil danshlassalie, et s’enquiert des points qu’il conviendrait`d'occupersur` le Rhône. Les Gaulois ont eu beau lui envoyer les plus e . pressants messages, il n'a pasljugé à propos de marcher _ à Vennemi. ll ne veut pas Cl`Oll‘C aux nouvelles qu'on lui apporte, et se contente d'expédier su1· la rive gauche un petit corps de ,cavale`rie en éclaireur. »Ce corps se heurte contre l’armée carthaginoise tout entière, déjà passée au delà du fleuve, et aidant au transport des élé- " phants laissés sur la rive droitei ll achève sa reconnais- , sance, en livrant un com_hat 'vif etnsaiiglaiit, —.le ' premier_combat·de cette guerre,.—.à quelques esca~ ' drons de Carthagirioisquihattaient aussi la. plaine ‘ (non loin _d'Avignon)'; puis 'i'l tourne h1·ide*i·apide1nent, etsen va _ rendre compte de .la`Situation_iau quartier _
