Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/155

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LES GUERRESI ITHANNIHAL ' ` Rif _ cipitent ensuite sur _la troupe montée des Romains, les 'Numides, débarrassés despiétons qui ont disparu, l’enve- , loppent et la chargent en flanc et à dos. Leur mal · ` · nœuvre décide de la journée. La perte des Romains est _ i considérable; le consul, qui veut répareren soldat les fautes du général, est dangereusement blessé. ll perdrait · la vie sans ledévouement de son· fils, âgé de dix—sept I ' ans, qui s’élance bravement au plus épais de la mêlée, _ I suivi par ses cavaliers, et dégage le consul l’épée au _ I poing. Cette défaite est un enseignement pour Scipionl j I ( Plus faible que l'ennemi, il a au leItort de tenir la plaine r - · avec un fleuve ta dos ; et il prend le pa1·ti de repasser} ` de l’autre côté sous les yeux mêmesjde l’ennemi. Dès · que les opérations militaires se sont concentrées `sur un ‘ » champ étroit, dès qu’il a cessé de se faire illusion , et I de croire Rome invincible, il retrouve son talent deca- I pitaine, paralysé un momentparles mouvements babiles, II I I ' mais l1ardisjusqu’à la témérité, de son jeune adversaire. _ I ` Pendant qu’Hannibal se dispose pour· une grande ba·# · I taille, il se jette tout à coup, par une‘marche rapide- · ment conçue et savamment exécutée , sur` cette: rive _ A droite qu’il avait quittée à tort; et il rompt tous les ponts: Cette manœuvre lui coute d’ailleu1·s un déta4 _ clieinent `de six cents lioinmes placés en avant pour _` II couvrir les-sapeurs. _[ls- sont coupés et pris par les Car= I tliaginois. Mais Hannibal, maître du cours supérieur , · n’avait qu’à 1·emonterI uni peu le fleuve pour le passer de _ _ même; et quelques jours apres, il se retrouvait en Iface ` _ ' · _ des Romains. Ceux-ci occupaient une position dans · V la plaine en avant`de` Plaisanceà ,Mais une révolte y,,,,,,,,,;,,, · Illê la (ll·Vl§l0i1IIIgaul0ise admise dans lg camp, et dcwu Plaisamwc. l’insnrrectionI celtique se réveillant de tous les côtés, · , obligent lc consul à faire un nouveau nmuvemciii,. Il · sc porte vers les collines, au pied desquelles coule - la Trébic, e_t les atteint sans pertes sérieuses; les Nu- AI · 1 , · - l I