Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/232

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` _' _228 LIVÉE Ill, CHAPIT,RE»Vl; i " i ' ' ment poussée par eux en Italie, quoique Marcus Mar: cellus, la Sicile pacifiée, y soit venu prendre le com-·· , mandement du principal corps. Il parcourt lîll1tÉI`i€I.I1' I V du pays,` attaque les villes et livre aux Carthaginois ` · _ des combats sans résultats décisifs. On se bat toujours ' Ã ( , autour de· l'acropole de Tarente. sans changement dans la situation. En Apulie, Hannibal défait à Hcrdo-_ - _ _ nca ‘ le proconsul_Gnœus Fulvius Ccntumalus. Mais

  • ë09`=v· J--C· dans l’an'née qui suit (545), les Romains veulent re-

' , _ ' · prendre la seconde grande ville des Italo-Grecs, qui, ‘ C=i~1i¤nmm ' s’est donnée aux Carthagiiiois. Pendant que M.,Marcel- , , de Tmm°' lus tient tête a Hannibal avec sa constance et son éner- gie ordinaires -—g vaincu un_e premiere fois dans une . — bataille qui dura quarante—l1uit heures, il lui inflige le ` second·jour_un rudeet sanglant échec; -— pendant que ' le consul Quintus Fulvius ramène les Lucaniens et les ‘ 1 I Hirpins depuis longtemps bésitants, et_ se fait livrer par ., i eux les =garnis0ns phéniciennes aa leurs villes; pendant que des sorties bien conduites des soldats de Rhégiuin ' ‘· obligent Hannibal à courir à l’aide des Bruttiens serrés ' _ de trop·près, le vieuxiQuintus Fabius; pour. la cinquième ', toisë consul. et qui s’est charge de reprendre Tarente, — _ s’établit fortement sur le territoire des Messapiens. Bien- ` tot la trahison d’un corps de Bruttiens faisant partie de ‘ lagarnison lui livre la ville,·ou_le vainqueur. irrité se - i montre terrible et cruel comme toujours; Tout ce qui tombe dans ses mains, soldats ou citoyens, est passé au_ ' til delepee; les maisons _sont pillées. 'l`rente·mille_ T.a- ` A ' rentins sont vendus comme esclaves`; trois mille talents , (cinq millions·de Thal. [ou quinzejniillions trois cent · soixante-quinze mille fr. ])enlevés vont enricl1ir,le trésor l — r de la République. La prise de Tarente fut le dernier. fait ' d’armes du général octogénaire. Quand Ilannibal arriva I Ã ·` [Ãu S. E. de Lucërie, en Apulie.] 4