L’OCClDENT ÃPRÉS L'A PAIX ÀVEC HANNIBAL 269 _ _ paiement intégral et anticipé des annuités de lu taxe de C l · guerre stipulée par le traité de 553. Mais Rome, quil aero. 1..r:. tenait bien plus à avoir 'Carthage comme tributaire . qu’à toucher sa créance, répondit par u11 refus, tout C en constatant une fois de plus que, malgré ses efforts · " · _et tous 'les moyens employés; Carthage n’était en aucune façon ruinée, et que la ruiue1· était impossible. ' ' Les rumeurs 1·ep1·irent_cours : on disait que les perfides Phéniciens se livraient à de sourdes menées. Tantôt on I ` avait vu dans Carthage un émissaire d'Hannibal`, î Ariston de`Tyr, dépeché tout exprès pour y rannoiicer C au peuple l'arrivée prochaine d’une flotte asiatique _ . · (561) : tantôt le Sénat réuni de nuit da11s le temple de #91 C l’Esculape carthaginois y avait secrètement donné au- dience aux ambassadeurs de Persée (581) : une autre lîît C fois il n’était question dans Rome que de la flotte for- · ` midable armée a Carthage dans l’intérêt du roi n1acédo· nien (583). Très-probablement il n`y avait rien au fond *7'· de tous ces bruits si ce n’est les sottes iniaginations de quelques rêveurs; mais qu’importe, s’ils étaient le signal i de nouvelles exigences de la part de la diplomatie ro- C maine, de nouvellesiiicursions de la part de_Massinissa î'· . V Moins il y avait de bon sens et diintelligence à la subir, - · plus allait, S’€lll'3CiI]3I]1· dans les esprits, la conviction _ - ` qu’une troisième guerre punique était absolument né- cessai1·e pourse débarrasser de la 1·ivale de Rome. · Mais pendant-que la puissance des Phéniciens décroit ns xummes. dans leur patrie d’élection, comme déjà elle est tombée ( dans leu1· patrie d'origine, un nouvel état grandità côté . tl’eux. Depuis "les temps ante-historiques jusquanos .' jours, la côte septentrionale de l'Af`rique a été habitée · _ ' ‘ pa1· u_n peuple, qui dans _sa langue s'appe_lle les Sclriln/ZC r ou Tamazigt, et que les Grecs et les Romains ont dc- _ . ' signé sous le nom de Nontados ou fVlLIllt(f•9S y« peuple -C _ pasteur.! » Les Arabes 'le désignent sous·le nom de · , O I _ ·
