Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/29

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· cmrnacxs, · l 28 . · lesmévolutions pouvaientgétre bonnes, faites seulement — · par de jeunes ibus et les lmauvais sujets de lairue. I · , · " . ` En matière de finances, Carthage a droit à la première `Les capitaux place entre tous les États de l’antiquité. Leplus grand _ historien des Grecs déclare qu'au temps "des guerres du , de Carthage. Péloponèse, la ville phénicienne l'emportait par sa 4 — ' ' richesse sur toutes les cités de l'Hellade; il compare ses · _ . _ revenus à ceux du Grand ·}loi ; et Polybe aussi l'appelle : J I « lapins opulentecitë de l'u-nluers >>. L’agriculture était · V llorissante et industrieuse`: les généraux , les hommes ' · _ — _ d’État aimaient, comme .à Rome, à y consacrer leurs · " _' ` exeinpleset leurs enseignements, témoin lelraite special ‘ _ . _' ' ` écrit par_Magon, et que plus tard les Romains et les Grecs .4 A ‘i considérerontcomme le code cle l’A gronomle mlimmelle ; - qui sera traduiten grec; que l_e Sénat i·omain donnera _ ` l’ordre de mettre également en latin, et qu’il propagera V olliciellement parmi les possesseurs fonciers de Vltalic *.· · . . ‘ Cequi C3l’2lCl·él‘iS8 l’agriculture phénicienne, c'est son _ . étroitc alliance `avec la loi du capital. Le laboureur de — I ` Carthage tient à maxime, de ne pas disperser ses ressour- ` _ - < _ ` ces en argentisur un terrain plus`grand_ qu'el|es ne lc · comportent; il pratique avant tout la culture lntén- ' - · slue. Les régions libyques produisent en troupeaux in- ·` nombrahles les chevaux,' les betes à cornes, les brebis, - ' les chèvres, richesse de leurs peuplades nomades, et dont _ . ,C.arthage sait aussi tirer bon parti. Comme 'ils en remon- I ' ' ` trent aux Romains en fait d’utilisation`savan'te du· s0l,· ' ' I les Carthaginois leur enseignent encore l'exploitation des I I »· . . i . nation_s sujettes: ils font rentrer dans. leurville la rente Q ‘ i P- V _ toncière « cle la meilleure partie de l’Ew*0pe » et des ' V · ‘ ` ·' riches terres de l'Ali·ique du nord, comblées alors des · · , I · ` clous de la nature ; de la jfyzaeèjrze et de la petite Syrte, Q i ·_ i ‘_ 1 |lC0lmnellc appelle Magun le-- Mtsliettllunicsp1n'ens.·¤e-iJe re rest., ‘ i '· ' " ' i l, i; 12, 4. - Plin., HM. nul., xvni, Ei, 7.·.e·Cic.,‘rte Oral., 1, 58.]. _`