Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/294

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' i :.*9U i LIVRE 111, c11A171'1‘n1£ Vlll ` A vales et mécaniques profitèrent grandement des décou- 4 vertes des mathématiciens d’Alexandrie. La puissance intellectuelle des lettres et des sciences, le seul et· le plus fort levier qui restât encore dans les mains de la Grèce, · . faprès le démembrement de son empire politique, cette puissance, pour autant qu’elle sait se faire à la `S9l'Yl· . tude,L se courbait docile devant le souverain d'Àlexan- `drie. Si l’empire du grand conquérant macédonien lui i 'avait survécu', 'certes l’art et le savoir des ·Grecs au- i - ` raient trouvé en Égypte un champ immense et digne . i d'eux'!Malheureusement la grandenation n’était plus `_ L qu’une `ruine. Toutefois-, une sorte de cosmopolitisme . - érudit prospérait encore 'au milieu d'elle;·et bientot il `trouva\son pôle magnétique dans Alexandrie. Là)' étaient mises à ·sa`disp0sition des ressources, des col- — lections inépuisables; là les rois écrivuient des tragédies ‘ dont leurs minimes`éc1·iv‘aient lès_conimentairès;- la florissaient les académies et les. pensions données aux »- V acadéiniciens. · - -4 · ` De tout ce qui précède ressort la situation respective , des trois grands États orientaux. La puissance maritime, maîtresse des côtes et de la Méditerranée, après le·pre— miergrand résultat obtenu, à savoir, la sépa1·ation poli- tique du continent européen et du continent d’Asie, · était conduite à poursuivre son œuvre dans l’alï`aiblis- · · sement des deux autres puissances rivales, et à donne1· , " sa protection intéresséeà tous les petits·États. Pendanti V ce temps la Macédoine et l’Asie, sans cesser de se jalou- ` ser ent1·e elles, voyaient dans le royaume d’Égypte un _ commun adversaire contre lequel elles`s’alliaicnt, ou ‘ , i contre lequel, du moins, elles avaient à se tenir cons-`

 · `taminent unies. ·

Hmums Quantfaux États de second ordre, certains- d'entre lm ieux eu1·ent aussi leur influence inédiate dans les événe- rA‘i° Ml""""°pixi1e1its soi·tis,des`contacts de l‘Orient avec l’Occident.'