_` · SECONDE GUERRE UE l\l`A·CÉDOINE 32.Ãii i tenait le roi en personne, y arriva la première et ly ' ·rangea·ses lignes en bon ordre :‘la gauche était encore ' , loin, quand déjà les troupes légères; reiioulées parles . Romainsgremontaient précipitamment la`colline.—Plii- . .lip'pe les rassembleaussitôt dans le rang et les pousse en · (avant-à côté de la phalangc; puis, sans attendre l’autre · _ moitié decelle-ci, que Nicanor _amenait plus lentement , verssa gauche, il lui donne Ordre de se précipite1· ,' la lance baissée, sur les légions, pendant que l’infanterie - légère, remise en état et se ·dépIoyant, ira envelopper _ » les Romains et les assaillir de flanc., L’attaque de` la _ ' phalange, dcscendantde la colline, tut irrésistible :` elle . 4 culbuta l’ini`anterie°des· Romains, 'dont toutela gauche i se mit en "déroute. ·A la vue "du' mouvement "du- roi, Nicanor accéléra le sien de l’autre coté : mais les rangs ` étaient mal observ_és dans la vitesse de la marclie.'Pen· 4 dant que les premiers arrivés quittaientdéja la colline " , pour rejoindre la droite victorieuse, et accouraient 'tu- ` ` multueusementsur le terrain,'dont l’inégalité aceroissait « encore le désordre ·des bataillons de'Philippe, l’arrière— A garde n’avait "pas encore achevé de gravir les Gynoscé- " phales. Tirant aussitôt parti de la faute de lfennemi, V l’aile droite des Romains attaqua et défit sans peine les _ `troupes dispersées qu’ elle avait devant elle. Les éléphants . . seuls,. qu’elle poussait en'avant,' auraient sulîi-pour re- ' 'i'ouler les Macédoniensde Nicanor. Il s’ensuivit ·un épouvantable massacre; et pendant ·ce temps, un oiïicier Y romain, réunissant vingt manipules, se__jeta’à son tour _ . sur‘la droite de Philippe, qui, lancée troploin à la pour- ~` suite de l’aile gauche de·Flamininus, avait maintenant à dos toutela droite de°l'armée romaine. Ainsi pris par . derrière, les phalangites ne pouvaientse défendre: cel mouvement des Romains mit-bientôt lin au combat. _Les ' V deux phalangesainsi rompues etconiplétementdétruites, _ t1·eize_mille hommes restèrentsur lejcarreàu ou-_ tom-
