se LIVRE 111, i;11AP1'1‘1t1a ll touchèrent pour la première fois à unerame. Erreur!` la marine de commerce italienne était trèsconsidé- . rable, et il ne manquait pas de naviresde guerre: `· ‘ Seulement ces navires n’étaient que des barques armées, que des trirèmes, construites selon l’ancien type; et jamais on` n’avait vu de cinq-ponts pareils à ceux de lechantillon nouvellement adopté à Carthage, et qui,` · dans son système naval, constituaient à peuprès exclu- · _ sivement sa flotte de· combat. Les Romains eurent à transforme1· aussi la leur, comme ferait au_i0urd’liui une puissancemaritime, qui n’ayantque des bricks et P ` iles frégates, voudrait amener de grands vaisseaux. en " ligne. De même encore que de nos jours elle prendrait un vaisseau de l'ennemi pour modèle, de. même les f I Romains enjoignirent à leurs constructeurs de copier · une pentèrel cartliaginoisenaufragée à la côte. Certes, ` s'ils l'eussent voulu, avec l’aideà de Marseille et de Sy- _ racuse, ils eussent été plus.tôt prêts. Mais les hommes . d'État de Rome étaient t1·op sages pour confier aune . - I flotte non italienne la défense de l`Italie. Pa1· contre, ce fut i
ses alliésitaliens que Rome demanda etdes officiers de
· marine, pris pour la plupart sur les navires de com- ~ A merce, et des matelots, dont le nom (som navales) dit · assez la provenance, durant un temps, exclusive : plus · tard même, des esclaves, fournis par l’État et les_ricl1es familles, ainsi _que .<les citoyens pris parmi les plus , p pauvres, furent embarqués abord. Si lïon tient compte' « et de l’état relativement peu avancé de la science des constructions maritimes, et de l'énergie tles Romains, oncomprendra comment en une seule année, la Répu- _ blique, réalisant une entreprise ou éclrouèrent deiios _ - jours tous les efforts,d’un Napoléon, parvint à se faire · puissanceniaritime, cle eontiiientale qu’elle_était, et à · A il f1I¢.v:·»i?·4;, ]7Q7lf€I'fS,-l|lOl. grec synonyme du latin quinqueremis.] l
