Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/90

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86 ‘ U _LlVRE 'lll, CHAPITRÈ lll I · ' _ 4 sastres en Afriquevau moment oules Romains s’empa; _ 4 ' raient de la _Sardaigne,- ils subirent dabord en silence 'cettev-oie de lait imméritée._Mais lorsque bientotfapant . L vaincu ledanger, contre- la commune attente, et contre · · l’espo:ir des Romains sans nul doute, ils purent i·entrer, 0 'grâceau génie d’l'lamilcar, dans la pleine souveraineté · · W 1*- J··*?· du continent africain (5'V7), leurs ambassadeurs vinrent · ‘à lïome/réclamer la restitution de la. colonie phénicienne. , Les Romains neivoulaient pas le moinsodu `monde lâ- ` . cher leur proie : ilsirépoudirent par deslrécriminations sans valeur ou qui n’avaient point trait —l`ali`aire; _ ·repi*ochèrenl; aux Cartliagiuois d'avoir maltraité les , 'marcliandsitaliens, et tinalement leurdéclarèreiit ,la` ·, guerre ‘.' ` lls démasquaientv à ce 'moment ' les projets ` éhontés dlune politique dontxla règleetait désormais "que tout ce·qui`se peut faire est"permis,'Si Carthage eut · cédé à sa juste colère, elle eut relevé le défi.' Certesfsi 0- ' V 'Catulus, cinq aus avaiittavaitdeinandé l`évacuatio_n`de’la· Sardaigne,ila lutte avait continué,'Mais_ àicette he_ure`les 4 I deuxîles étaient: perdues; la Libye frémissante encore; _ ‘ liÉtat pliénicieii épuisé par viugt;q`uat1·e_a'ns°de combats avec Rome, puis par cette épouvantable guerreîcivile · - ' des 'mercenaires qui aurait duré près de cinq autresian- _- "nées, on 'résigna. Qu supplia et supplia encore :' on _ s’engagea'à`payer 1,200 talents (2,000,000 de Thàl., ‘ ou 7,500,000 lr;) d'indeiiinité pour les prépa'i·atil`s’de `· A · guerre quelioineiavait faits, uniquement pai‘cequ'elleIes A . V . avait voulu laire. Ace prix la République déposa les armes, ` ‘ et encore, ài coiitre-coeur.g`i\insiÃf`ut conquise la Sar- daiguejsans coup iérirj eti à cette conquête se' joignit ~ ' , ‘ ll est bien démontré que l’abaudon_des iles placées entre l’ltalie_ et Qt!. Ia, Sicile, aux termes du traité de·5l3, nïmpliquziiten aaucuuefacon la . rennse de la Sardaigne; et il n'a point été prouve que les·lt0manis se ~so'1er¤tgppuyes.sur ee traite quand ils qccupè`reut;l"îl_e,trois ^ans__apres , la paix faite, Alléguenun pareil motif, c’eùt été recouvrir rl’une pure _ . , nLaiscFie"diploiiiaiiqiie un"aL:te‘delviolenceefïioufce. , l