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L‘lTALlE ET SES FRONTIÈRES NATURELLES 89

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n`avaient de comptes à rendre qirau Sénat`, ii la fin de . leur charge. ` . Cette diliérence est la seule que nous ayons ai cousta· i Organisation ter dans le gouvernement des possessions. du continent d°° °'°`"'°°S` d`Italie et des possessions transmaritimes. Toutes les . autres règles qui presidaient a l`organisation des pays I SOUITIIS ltHllCTlS S Hp[)llq|.12`tlCl'li. IIUX COHCIUUÉGS llO|.1V€ll€S. - . , · ‘ . ,. y _ . Toutes les cites sans excepuon y avaient perdu linde- l·° j""""°"°~ pendance de leurs relations avec l'étranger. Dans le . . ' domaine des relations intérieures, nulprovinciat n'cut _ · · v le droit dans sa province d’:ncquerir la propriete teyittmc \ N au delà des limites de la cite : peut-être même lui fut-il _ . défendu de contracter mariage au dehors. En revanche. . Rome tolera, en Sictletout au HIOIIIS, une sorte cl entente ~ ` t`é_dérative entre les villes. Il n’y avait ii cela aucun dan-_ _ · ger; et les Siciliotes conservèrent leur innocente diète générale, avec droit de petition et de remontrance l. ll _ ne fut pas de suite possible de donner cours forcé et · A exclusif à la monnaie romaine dans les iles; mais depuis longtemps deja elle y avait cours legal, à ce qu 1l semble; et quant à frapper dorénavant des pièces de métal noble. A c'est ce queles Romains ne voulurentplus tolérer l}Otl plus · ‘ « dans les villes, sujettes de l’île 2. e A la propriété · l·¤.r~>i>u¢·tè·· ‘ Nous appuyons notre di1·e sur la plainte des Siciliens contre Mar- _` cellus (Tit. Liv., 26, 27 el suiv`.). sur le< · requêtes commùncsde toutes , · ._ les vites sioiliemies · dont parle Cie. (in Verr., 2, 42, 102, 45, H4, 50. 146, 3, .38, 204), et eniin sur une analogie bien constante (Marquardt. Hagtdb. (manitut), 3,1,267.) De ce que les villes n’ontpoint entre elles _ _ le commercium, il ne s’ensuit nullement qu’elles n’aient pas le droit de réunion. (oonoittum). ~ ‘ · A

  • Le monopole de la monnaie d'or et d’argent n’a point eté exercé _

dans les provinces : on en comprend facilement la raison. La ou les monnaies d’or et d‘argent n’avaient rien·de commun avec le pied ro- ' main, leur circulation n’entraînait pas de serieux` inconvénients. lit _ cependant les ateliers siciliens, dans larègle, n`ont dû frapper que des pièces de cuivre, ou tout au plus quedespièces d’argent de minime ` valeur: les cites les plus favorablement traitées de la Sicile romaine, · _ les Mamertins, les habitants de Centortpœ. d`Alaesa, de Ségeste, et les · · pL1‘nO7"N|,IiftItH«S', Ul|ll`U ÈOIIS, ||.0l`Ii SOUS lili Homainsque |.`lBS m0llHRl€S . de bronze. _ ` ` . i \