Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/96

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. 92 Ll\*RE lll, CHÀPITRE lll . cjcs ', les premières villes qui eussentpassé aux Romains I dans la Sicile carthaginoise; Centnripm, dans le‘ massit" de l'intérieur, à l'est, qui avait pour mission de surveil- . ler la frontière syracusaine, toute voisine?; Alaesa, sur _ la côte nord, qui, la premiere, parmi les villes grecques libres, s‘était donnée à Rome ;,et, entre toutes les autres, _ Pnnorme, jadis la capitale de la Sicile plienicienne, des- , tinée à la devenir pareillement sous le gouvernement de A la République ;, toutes ces cites, pourtant non ad- .mises dans la syinmacliie italique, se virent allrancliies _ ` de la dime et des taxes; en telle sorte, que sous le i·apport des finances, elles obtini·ent même .u_ne condition 4 meilleure que les villes du continent. Ainsi, les Romains, sons ce rapport, restèrent fidèles aux vieilles traditions I de leur politique ;·ils tirent aux cités conquises des situa-' - tions soigneusement déterminées; les échelonnantsous le rapport des droits dans des classes diversement graduées. Seulement, je le répète, au lieu de devenirles membres de la grande conf'edération italienne, les villes de Sicileet de Sardaigne furent en masse et ouverte- _ment réduites _à la condition de sujettes et de tribu- ' taires. · I ` M |HS'·`:]îI'ii;m_I’S- ll y avait done désormais séparation tranchée et pro- _ · lbnde entre lespeuples soumis, débiteurs du contingent inilitaire, et ceux' payant l’iinpôt \ou simplement non _ ' 0 tenus à fournir le contingent; mais cette separation ne concordait pas nécessairement et juridiquement avec la division établie entre l’ltalie et les provinces; On ren- ' eontrait aussi au delà des niers des cités appartenant .· audroit italique. Les Mamertins, on vient de le voir, . '· . * [Ã lintérieur, vers la pointe de1`0uest.] 4 i

  • C'est ce qu’euseigne un simple coup d’œil jeté sur la carte. Ajou-

tez-y la permission fort remarquable, donnee par excrptioirà ses ha- bitants, d'acquérir et de s’établir en tous lieux dans la Sicile. Devenus les espions de Rome, ils avaientbesoin de leur libre locomotion. D`ail- leurs Centoripœ semble aussi avoir eté l'une des premières à entrer dans A Yalliancc des Romains (Diorlore, l. XXlll, p. 50l). _ _ ,