· Q? - • U . ' x 4 APPENDICE · 369 du îcamp et le marché, puis plus pres de la porte, la tente du questeur, intendant et payeur de 1’armée (qumstorium) ‘. A Le camp était fortement retranché. Une rue_circulaire de , `200 ·pieds de large courait entre les tentes et le mur.`En même temps qu’elle mettait le soldat hors de l’atteinte des projectiles lancés du dehors, elle facilitait les mouvements · _ de l’intèrieur, le rangement du train et des bêtes de somme . ou autres. Les marchands et vivandiers (liza:) se tenaient au dehors, à la porte décumane. _ Le retranchement enveloppait toutle camp. ll se compo- sait d’un mur en remblai (agger), muni de sa palissade (val- - Zum), avec fossé en avant (fosse) *. . L’armèe devait-elle faire 'un long séjour, la fortiücation du · camp’ revêtait un caractère de solidité plus durable. Des · —redoutes (castella) ou ouvrages avancés, d‘ordinaire quadran· gulaires, commandaient le mur à intervalles égaux, et p1·o-. tégeaient les soldats qui combattaient derriere Fagger •, Au début, c‘était aux vélites à veiller à la sûreté du camp. E Ils bivouaquaient dehors (procubitores) et fournissaient les gardes des portes, - Aprèslleur suppression, les excubiw se composent d’une, de deux cohortes, ou plus encore ‘. Elles / _ ' \' U ‘ Nous u’entrons_ pas dans de plus amples détails sur le range·_ meut des tentes des tribuns, préfets. etc., sur le campement des auxiliaires, placés à droite et à gauche de la via decumana, en ` allant du prœtorium à la porta prœtoria. Ge soin nous entraînerait trop loin 1 et nous renvoyons à Marquardt, l. c. · " Les terres du fossé fournissaient le remblai de l’agger. La largeur et la profondeur du fossé, la hauteur des pieux variaient . nécessairement selon les besoins. D’ordinaire , la palissade avait en hauteur les 2/3 de la largeur du fossé à son ouverture. Le fossé_ ) a—t—il 15 pieds: la palissade en a 10. b. c., 2, 63. Le fossé a-t~il 18 pieds 1 la palissade est haute de 12. b. g., 2, 5. _ · . Quant à l'agger, il a la même épaisseur proportionnelle. Mais le _ plus souvent, pour les simples campemeuts d’une nuit, les travaux étaient moins considérables (Veget., 1, 24, qui donne 12 et 9 pieds pour les mesures usuelles). ' _ _ . ° Gaslra stativa, d’été ou d’hiver (œstiva. hibcma). Dans ces der- niers} le soldat couchait sous des huiles ou bnraques, de terre, de peaux et de paille (hibernacula, casœ, stramcntitiœ). Les Romains, en pays ennemi, ne pratiouaient pas les cantonnements dans les villes ou bourgs, et quand, par hasard, ils sïy établissaient, ils_en reuvoyaîent les habitants, -par mesure de sûreté (b. g., 3, 1). _, ‘ On trouvera partout les plans ou tracés des camps romains. Nous nous contenterons de renvoyer 'au Dicl. 0f·Antiquitics de Smith, v¤ castra, et au Manuel de Becker—Marquardt, lll, pl. 1. — V. aussi le Dict. de Rich·C·héruel, v° castra. · · ° Sous Avaricum,·C·ésar place jusqu’à deux légions en avant des, portes (b.g.,7, 24. —V. aussib. 0.,3, 50). · · . vn ' _ 24 '
