GUERRE DES GAULES 71~ · A avait échoué, soit devant la défensive 'prudente de Gassi- ' ~ -vellaun, soit par la·mauvaise qualité de —sa flotte arames . _ · italiennes, absolument impropre à la navigation -dans les . ·eaux»de la ·mer du Nord. Quant au tribut stipulé, jamais ·il =ne fut levé. Mais César avait aussi `voulu autre chose. . Otantaux insulaires leur sécurité présomptueuse, en leur montrant ide quel péril il y allait pour eux à ouvrir la · Bretagneaux transfuges v_enus de terre ferme, il avait . calculé juste; nous ne verrons plus les Bretons donner matière -à semblables reproches 1. ·Lîinvasion ·germaine, une fois refoulée, -et`les Celtes conspiration · continentaux ·soumis, il semblait que tout était fini dans dm§’§‘,‘;‘È‘;fm_ «les Gaules. Mais c’est ·presque toujours chose .plus facile de vaincre rune nation que de la tenir vaincue -dans llobéissance. Les rivalités de =haute influence, cause de la ruine des Gaulois bien plutôt que le poids des armes ` romaines,·ces rivalités s’_étaient·en·quelque·sorte évanoules · . au lendemain de laconquête, le vainqueurayant confisqué · lïhégémonie à son profit. Les intérêts séparés se turent: ` sous l’oppression commune la nation se retrouvait elle- même ;·et ces biens qu’on avait joués et perdus de·gaieté de cœur quand on les possédait, la liberté, l'esprit national, aujourd’hui qu’il était trop tard, on en mesurait le prix · infini, on les voulait iavec une indicible ardeur. Mais, _ était-il bien trop tard? Ge peuple n’avouait sa¤défaite que . ‘ [La seconde expédition de César en Bretagne, bien qlue poussée jusqu’au "nord de la Tamise et appuyée sur une vérita le armée, n’amena pas de résultats beaucoup plus sérieux que la reconnais- sance de l'année précédente. La première partie du cinquième livre‘(1, 5, 8 et s.) des Commentaires est consacrée au récit de cette nouvelle incursion. Les détails géographiques y sont peu précis (13, 14) : mais César y montre _en quelques coups de pinceau la · rudesse encore toute primitive des habitants du pays, au nord de la Tamise (14-23). — C’est vers S1-Albums que pourrait bien avoir été placé l`0ppidum sylvestre de Cassivellaun , enlevéde vive force par - César, et qlui marque le point le plus éloigné de la côte ou il aurait` . pénétré. es recherches astronomiques et critiques de l’Hisg. de Cesar assignent à toute l’expédition une durée d’environ soixante · ‘ jtàtàrsïdu m_ois de juillet à i’équin0xe·de septembre (ll, pp. 183- 1 ). Ã
