Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/97

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GIUÉRRÉ ons GAULÈS _ àà · enrichi pourtant, itra lessiens, de grands priviléges à C . raison de ses services passés, et doté par César de lfhégég · A monie sur les Morins. L’insurrection étend ses Iilsjusqu’au _ milieu de la vieille province : on espère, et non sans foni dement peut-être, mettre l’epée à` la main aux. Allobroges A _ — euX—mêmes. 'A l’exception des Rèmes .et des peuples qui 4. relèvent d’eux, _Suessions, Leuques et Lingons,4 che; qui les tendances particularistes ne laissaient point prise à l’enthousiasme commun, pour la_première_et` pour la derî I 4 nière fois, la race celtique tout entière, des Pyrénées au · Bhin,'se levait en armes pourgsa liberté et sa nationalité. · _ Chose remarquable aussi, les peuples de souche germaine, _ toujours au premier rang dans les guerres antérieures, se tiennent aujourd’hui à l’écart zles Trévires et, à ce que l’on croit, les Ménapiens, occupés qu'ils étaientàbatailler contre les autres Germains, ne prirent point activement · partaau mouvement belliqueux des Gaulois. _ . ` Ce fut une heure solennelle que celle. ou César, au P1¤¤ de Gém- lendemain de la retraite de Gergovîe et du désastre du quartier général de Noviodunum, réunit son conseil de guerre pour aviser auxmesures urgentes. Beaucoup opi- 4 nèrent pour l’évacuation totale par les Cévennes: il fallait, _ disaient-ils, rentrer dans la province, désormais ouverte - de tous côtés à l’insurrection,' et à qui faisaient besoin les légions envoyées après tout pour la défendre. César rejeta cette lâche stratégie conforme peut-être aux instructions sénatoriales et aux conseils d’une responsabilité timorée: elle ne se justifiait en rien par lasituation des choses. Le Proconsul se contenta·d’appeler sous les armes toutes les milices des Romains habitant la province 1 à_ elles de garder, de leur ·mieux, leur frontière. Pour lui, il choisit la route opposée et, se dirigeant sur Agedincum à marches forcées, il ordonna à Labiénus de l’v venirrejoindre, aussi _ en toute hâte. Les Gaulois, naturellement,; voulurent Jonction empêcher laconcentration des légions. Labiénus pouvait ,, dî°;îÃîÃ,,,,_- . passer la Marne en quelques marches,'remonter la rive