Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/108

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_ ' ` ' —. ` ' n’etait·que`par·mesure transitoire`, et dansles cas eigtraor- · T . dinaires, que le général luidonnait un chefunique (VII, ·· Q pp;.'àeo-sea).‘nésm~ma1S·1es·c0mmanda¤`i;`de1ega<m,_<m, _ " ` `I lieùtammts pro-prêteursformerontune institution ‘perma- ‘

 ·_ ·   r I nente et treguliëreï; ils neïseront ·plus`·nommés ·par—le ·
 " _, ` ·prëteur de la province auquel-îils ol5éissent,?mais' par le _ Ã
 ·` ` `· - x régent suprême de<Bome;et la,eréàtion'nouvell_e' remonte, A

`— _~ _ce semble, aux arrangements pris parltlesar, a«l’0ccasion ` 1 ,_ - "eten suite dela loi Gabinia‘ (VI, p. 255, et«·qi.~ À). -Pour~ . r _ i .· J, M fquoi"cette introduetion:d’un officier supérieur, inconnui J _ · , I jusque-ladafis le cadre de la hiérarchie militaire?Le ' _ ` ° _ »· ·hesoin se faisait—_sentir, `j'imagine,·d’une centralisation ~

 Ãî   _   iplus fortedans le commandement.; de plus, les ofticiers » `
 ‘ ~_ bons et capables devenaient rares. Enfin Éet, surtout; il- -
 _i   T V `importait a'lÉempereur. dfétahlir,dans‘ l’armée même, et —

Q `? » . I ` ïdans la personnedes lieutenants ài sa nomination directe, · ‘ ` · un contre-poids sérieux à la puissance des gouverneurs de _?<`·`· L ‘· `Qprovince; ·· ·> " S t "I r

 Le--neuvgàuï, _·j».Mais~le` changementleiplus important _dans l'organisa-

Lgéîlïmil î`ÃiÉhef' tion nouvelle,·c’est, sanscontredit, le,jposte‘réservé à'l’em¢ ~

 ' ` pereur,·_`chef permanentfde l'armée. A, la place.de l’an- · .

·' '· rl eien-Écollége ·de` gouvernement ,Éignorant`?·des· choses `

  • x` t de la guerre et dextous points ·ineffieace,·l'empereur e`n "

I- . 1 _ 'personrîe tiendra l’armee tout entière, dans`sa main, ` _ , _· ·· ‘ l _ 1 TA une direction ·_.presque purement'·nominale,: succede un

 —r ' , commandement suprême, réel et énergiguenüomment se ' `

A ·. ”`_ . gérait-il `en face `des chefs militaires spéeiauêc, tout puis-ï `

   L ; sants dans leur province? Sur ce point, nous n:’av0ns —

É · il _~aucun document précis. On peut-ici, par voiedanalogie, .

 `_ -` ·. l` , seremettre en mémoire les rapportsétablis entre les·an— _ `

A " `. ff Q * ciens préteurset _le consul, ou encore entre le consul et Ã

 _ · ' " —> le dictateur. Le gouverneur, dans sa province, avait llaur _
 · 4j r I .·` _; ·t0rité·militaire suprême;_mais, à tout instant, 1’empereur I
 - '   il était·`en' droit de la lui:·reprendre,·_pourîlui-mème ou pour `

’ `_ — son ‘délégué.`En ;outre;Ã_~tandis que lïimpeHzirn_d4u gouï, · _ïj:·—‘ _' verneur était liniitéa sa province, celui 'de Pempereur, V ‘