I ·· , 152 · ' LIÃIBE v, cnarirnn Xl _ y · · , . leur tour uneréorganisation. Issus des crises de la guerre sociale, partie intégrante et vaste du svstcme économique — " et politique de l’Empire (V, p. 379), ils communiqueront à la monarchie absolue leséléments de sa vie sociale, ils _ · réveilleront et activeront la circulation, aujourd’hui sus- . _ pendue, des plus nobles sucs de l'organisme public. _ ` ' n Faisons ressortir ici les dispositions principales des deux 41)uv.J.-C. lois municipales-de·César, l’une promulguée en 705, pour 45. la Gaule cisalpine, l’autre en 709, pour toute l’Italie 1, celle—ci demeurée à`toujours1e droit commun et fonda- - mental. Epuration sévere des colleges locaux, débarrassés de tous leurs éléments morbides, sans·trahirl’ombre A d’une préoccupation de parti, restrictions apportées dans . · la limite du possible à l’excessive centralisation, libre , mouvement laissé a la commune, avec l’élection de ses ·' magistrats, avec la juridiction civile et c1·iminelle dans i certaines limiteszà coté de cela, quelques précautions d'intérét public, les restrictions mises aux associations, r ' par-'egempie (p. HG), voilà ce qui signale ces lois à notre attention. César, en les rédigeant, ne visait a rien moins que la réforme sociale du peuple italique. La tâche de la critique est facile ài qui voudra leur reprocher leur insuf- " fisance, énumérer les vices qu'elles laisssaient se perpé- _ tuer, et faire voir aussi en combien de points elles étaient ` une gêne sensible à· la liberté des transactions.,Plus facile encore.serait—il de direcombien _le mal était absolument · `incurable. Et néanmoins, l’homme pratique admirera C l’œuvre,et l’ouvrier. Quand Sylla lui—niême avait déses- péré, et n’avait tenté qu’une réorganisation pour la forme, n’était-il pas méritoire à César d’attaquer · l’hydre chez elle, et de lutter corps àcorps? Il a certes · A — accompli tout ce qui é_tait dans la mesuré du possible f` à un homme d’État, E1 un __Bomain. Il n’espérait pas - _f_ [Nous avons dit déja(sup1·a,pp. 84, 95, 117, ctc.) qu’i1 nous reste " dc ces lois de très-considérables fragments.V. à1’App. les Lcgcs Julian]
