188 · LIVRE V,'GHAPITBE XI » u jour, et qui, en partie, remontent peut-être avant César. ` · En tous cas, ils complètent l'organisation monétaire de l’empire Césarien : la nouvelle piece d’or avait eu son type dans la pièce de poids quasi égal _d'Alexandre, et elle , · s’adaptait tout particulièrement _à la circulation dans · l’0rient. · · Resume « La réforme du calendrier se rattache a un même ordre d“ °“'°"d“"‘ d’idées. Le calendrier républicain, chose incroyable, en était encore au_travail ancien des Décemvirs (H, p. 344), . remaniement maladroit de l’Octaéterie d’avant Néton 1. Par l’effet combiné de calculs mathématiques détestables . et d’une plus détestable administration, les faslcs devan- ` çaient le temps vrai de 67 jours pleins: par exemple la fete cle Flore 2 (les Floralm), qui tombe au 28 avril, etait · inscrite au H juillet. César voulut redresser ces erreurs énormes , il appela a son aide le mathématicien grec que le denier, n’est reçue qu’à egale valeur : la Tëlradrachme d’Anllaehe, plus lourde de t5 grammes en moyenne, ne vaut que . _ 3 deniers romains, lesquels ne pèsent que 12 grammes. Ainsi le Gislaphare d'Asie Illmeurc, qui, valeur argent, dépasse 3 deniers, .n’est reçu au tarif légal que pour 2 deniers et denii : la demi- drachme rhodlenne, valant 3/4 de denier en argent, u’est aussi reçue que pour 5/8, et ainsi de suite. _ ‘ [Avant Méton, pour mettre d’acc0rd les 'années solaire etlunaire en usage, on recourait à une période intercalaire, dite Oclaéldrle, ` de 8 annees solaires ou de 99 mois lunaires. Melon, lits de Pazlsanias, . et natif d’Athèucs. inventa, avec Euclénum, un cycle de tf) ans, egalement intercalaire, et repoudautà la 4° année de la 86" olym- piade ou à l’an 432 avant J.—C. (Diod. Sic. t2, 36). - Sur les interca- lalions compliquées du calendrier ante-cesarien, v. Macrob. Sal. l, t3, 14 : Censorin. de Die natal. 20. —- Les Pontifes,4d’ailleurs, dans un but politique, ou en vue d'étre utiles a quelque ami, ne se ‘ gènaient pas pourf omettre ou ajouter un intercalaire dans leurs . Fastes. Cicerou, une fois, le leur demandacomme chose toute natu- relle, alin de raccourcir son séjour en Cilicie, qui lui pesait (ad 5,2 av, ,1,C, All. 5, 9. ad div 7, 2, 8, 6). — A datcr dc l’an 702, l’année n’avait 4(;_ été que de 355 jours, sans intercalation, et les consuls de l’an 708, qui devaient entrer le t" janvier en charge, avaient réellement 47_ commencé leurs fonctions le 13 octobre 707, I8 jours aprèsl’equinoxe.] . • [Aussi Suet. (Cœs. 40) le note : ulneque messiilm feriœ ecslall, neque omdemiarum aulumno compelerenl.]
