E - 18 V LIVRE V, CHAPITRE X ‘ de détail _et d’escarmouches nc suffit plus au hardi et . actif général: malgré les rigueurs de la saison, il se · lança dans la montagne avec toutes ses forcés. Les temps _ mauvais, les approvisionnements difficiles, et l’énergique U résistance des Dalmates éclaircirent bientôt ses cadres : deïèïüïîus il lui fallut battre en retraite.·Assailli par 1’cnnemi, igno- ' minieusement défait, il atteignit Salone àgrande peine avec.1es restes d’une armée la veille puissante. Il mourut à peu de temps de là. Presque toutes les villes de la côte se soumirent à Octavius ct à sa Hotte; et quant à celles qui tinrent encore pour César, Salone, Epidauros (Ra- gusa vccchia), investies du coté de la mer par les navires ' octaviens, serrées de près à terre par les Barbares, il a. _ semblait qu’elles dussent succomber, entrainant dans leur capitulation les débris des légions enfermées dans les murs de la première. A ce moment, Publius Vatinius « commandait les dépôts de César à Brindes (VII, p. 139). ' 1lramasse,à défaut de navires de guerre,"de simples ‘ bateaux ordinaires qu’il munit d’un éperon; il y fait ' ` monter les soldats qui sortent des hopitaux. Son énergie tire bon parti de cette escadre improvisée. Il livre le . vimimnmis combat aux Octaviens, supérieurs à tous égards, sous le dâ vent de l’ile de T auris (T orczola, entre Lcsina ettfursola). ‘ · "Là, la'bravoure duclief et des légionnaires supplée cncore · i une fois à l’insuffisance de la flotte. Les Césariens rem- portent une éclatante victoire. l\Iarcus Octavius abandonne ' les mers d’Illyrie et se dirige sur l'Afrique (printemps de 47. 701). Les Dalmates lutteront opiniàtrement durant deux ans encore, mais la lutte ne sera plus qu'une guerre V locale de montagnes. Quand César arrive d’Orient,déja, L grâce aux vigoureuses mesures prises par son lieutenant, , . tout danger a disparu L ' 4 · En Afrique, la situation était des plus compromises. l On se souvient que, dès le début de la guerre civile, le ‘ (Bell. Alex. /42-47.] A
