Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/301

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` _ AB'lj ' ,— 2so ` jeuxpopulaires, exposer devant la foule les cpriosités na- A turelles exotiques; et les animaux merveilleux crayonnés a par César dans ses' Commentaires, témoignent assez, qu’Aristote revenant, il eût aussitot retrouvé son prince et protecteur. Quoi qu’il en soit, tout·ce qui tient à la littérature de l’histoire naturellle demeure dans le sillon l du néo—pythagoréisme. Ainsi'en est-il des Observations — célestes grecques et barbares, c’est—à-dire, égyptiennes, — ' rassemblées par Figulus, et de ses écrits sur les animaux, les rents, les organes sexuels. Chez les Grecs,rles études physiques, s’écartant de la méthode aristotélique qui · ’demandait sa loi à chaque chose, avaient dégénéré en empirisme sans critique, en` recherche insensée de l'ex- , traordinaire et du merveilleux : aujourd’hui cette même science, transformée en une sorte de philosophie mystique l de la nature, au lieu de faire lalumière et la vie, n’était bonne au plus qu’à les étouffer et les obscurcir. En face — de telles tendances, mieux valait assurément s’en tenir à' ce niais précepte, que Cicéron nous donne quelque part ` - comme le lin motde la sagesse socratique: « l’étude de la nature s’enquiert de choses_ que nul `ne peut connaitre ou que nul n’a besoin de savoir. `» · . Tournons entin les yeux du côté des arts. Ici, comme · um. dans les autres branches de la vie intellectuelle du siècle, A rien qui réjouisseleregard. La crise financière des der-4 mhmcniii-e. niers jours de la république a porté le coup de mort aux . travaux publics. Mais déjà nous avons‘dit le luxe des cons- V . tructionsprîvées élevées par les grands. Les architectes avaient récemment appris à, employer le 1narbre': les futur-lieutenant-de César. Plin. h. nat. 36, Q4, 8. Theatra juœla 4 fecit amplisstmo deligno cardinum singulorum uersatili snspensa libramento, en quibus,. inter se acersis, ne incicem obstreperent

 repente circumactis ut contra starent... facéebat amphtthea-

— · [De sphaera barbarica et graecamîca. — De animalibus. - De ` centis. — De hominunz naturalibus, ·V. supra, p. 200-20l.] vm ' 4o .