' . APPENDICE A , _309 législation ancienne, sous les Théodose I et II, sous Valenti- . men et Justhiien (Nov. 134, 161, etc.), Mais la séparation des attributions civiles et militaires avait considérablement ` amoindri les abus et les crimes, qui cependant persisterent jusqu’aux derniers jours. Sur la loi Julia, v. les allusions relatées au texte : supra. pp. 157, 160. 161. - Quelques-uns, mais à tort, 0nt' aussi rattaché à ses dispositions, une loi spéciale sur le péculat, les rétentions abusives ou détournements de deniers publics, · ct les sacrileges (Dig. 148, 'tit. 13 : aol log. `Juliam peculalus et de sacrilegls ct rcsiduis). Mais la législation sur le pèculat an- térieure à César, déjà remaniée par Sylla, _semble appartenir davantage à Auguste et à ses successeurs. _ Enfin rappelons les dispositions législatives surla legotio libera. Déjà Cicéron, pendant son consulat, en avait réduit la . durée à un an·(¤1c. de leg. 3, 8.`- de leg. agmr. *1, 3. - pro ' Flac. 34); mais 1·ien ne 1'it,—et César, dans sa loi desrcpclundac, à ce qu’ilsemble,'se crut obligé à l’autoriser de' nouveau, avec une durée de cinq ans (Cic. ad All. 15, 11)._ll ne l‘inter· dit donc pas, comme le déclare M. Mommsen (p. 157, 161); . ` et les abus s’en continuèrent jusque sous les empereurs, ainsi que l’établit un texte d’Ulpien_(l. 14, Dig. de lcgalion.) Nous renvoyons pour plus de détails sur la legislation des repelumlae, si importante en elle-méme, et à raison des proces politiques fréquents et celebres ou elle fut appliquée, au livre classique de Bein (Crimin. recht _dor Room. (Droit crim. des Rom.) pp. 604-672 et s.), qui a resumé tous les travaux ante- rieu1·s (1844), ceux de Sigmgius (de judiclis, ll, c. 27) surtout, et à l’article du` même auteur, dans la Real-Enyclop. de Pauly, v°Rcpelundarum crimen ,· et aussi au judicieux precis de M. Ed. Laboulaye (Essai sur les lois crim. des Rom. Paris, 1845, pp. 192Ã203, 233-245 et s., 300 et s.). _
