· APPENDICE -319 ‘» précise de ses définitions; tandis que pour le commun » public, selon la nature ou Phumeur de chacun, elle est un ·· objet de respect, d’impatience ou· de colère (II, p. 320).» Une dernière remarque. Ongrattache souvent à la lex Julia municipalis un autre fragment, connu sous le nom de Lea de Gallia Oisalptna, inscrit aussi sur une table de bronae trouvée à Macinesso, non loin de Parme, le 24 avril 1760 : on 'la voit _ encore dans le musée de cette dernière ville (Gama, ' tavolalegislattva.della Gallia Cisalp., Parma, 1820). Elle n’est autre qu’une notable partie de la Lex Rubria, commentée maintes fois par Hugo (Civillst. Magazin, 1812,?pp. 431-496),par ' Dirksen(0bse1·v.ad selecla Gall.`Cls. capita, Berol. 1812, 4, pp. 59 ' et s.); par Puclita (Kleine civil. Schriften, pp. 71-73, 518-544); _ · par Savigny (vermischte Schrifl., 3, 319-32G,` 377-400); par Huschke (de actionum formulis quae in I. Rubria efvtant. ' Vratisl. 1832) ; etsurtout par M. Mommseu (über deu Inhalt aer · _ rubr. Gesctzes (dn contenu de la loi Rubrla), dans l‘Annuaire (Jahrb. der Deutsch. Rechts) de.Bekkeg et ltluther, 2, 319-334. G’est à Puchta qu’on doit la découverte du véritable titre; . ainsi que de la date réelle de la loi. La Gisalpine était encore régie comme province (jusqu`en 712), quoique les Transpa- 42 ¤v. J--C· dans eussent obtenu la cité: delà le règlement de procédure · ` calqué sur l’édit du Préteur urbain (car la Rubria n’est pas autre chose) qui paraît lui avoir été donné vers 705, pendant 411. ‘ que Cesar etait retenu au dehors par la guerre civile. Il yest ` question de la competence du magistrat local, des interdits . possessoires (novi operis muntiatio, clamni infecté), de' l‘aveu judiciaire, de la chose jugée, du partage, etc. Elle aurait été votée sur la motion d‘un tribun du peuple du nom de ` Rubrius. Gomme la Rubria n’a en quoique ce soit trait à l‘or- ganisation municipale, nous croyons 11’avoir pas à on parler _ u · davantage (v. Mommsen, C. Ins. Lat. pp. 115 et s.) _ ' ' A. A.
