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CULTE DES MORTS ET

du rituel, et présentent au mort l’encens au bout d’une cassolette. Dans quelques peintures murales, on voit les prêtres prononçant sur le corps du défunt les prières sacrées.

D’après Hérodote, « le deuil des Assyriens et leurs rites funèbres ressemblaient beaucoup à ceux des Égyptiens. »

Chez les Indous, la présence du prêtre, du brahmane, est prescrite au repas funèbre qui, loin d’être une réjouissance, est une sévère et sérieuse solennité en l’honneur du défunt sur les restes duquel le prêtre, la tête découverte, les pieds nus, a déjà récité à voix basse, les prières d’usage.

La sépulture était pour les Hébreux de droit divin. Aussi quand un roi d’Assyrie, ayant fait périr un grand nombre de Juifs, défendait de les ensevelir, voit-on Tobie, qui craignait Dieu plus que le roi, emporter les corps, les cacher dans sa maison et les ensevelir pendant la nuit. Le Talmud prend soin de déterminer la forme et la grandeur des sépulcres, et il veut qu’on laisse un petit vestibule pour qu’on puisse déposer le corps et réciter sur lui les prières funèbres.