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la mort suit le jugement. — Prenez garde à vous ; veillez et priez. — Je suis la résurrection et la vie. — Celui qui croit en moi, bien qu’il soit mort vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Les funérailles chez les protestants sont solennelles, religieuses et ils professent un grand et profond respect pour les lieux où dorment les défunts.

Les Juifs, disséminés dans le monde entier, méconnaissent la divinité de Jésus-Christ, mais ils croient en Dieu et en l’immortalité de l’âme. Quand un des leurs vient à mourir, ils s’inclinent devant la volonté de Dieu, et s’écrient : « Maître de l’univers, j’ai commis bien des fautes devant toi, et tu ne m’as pas infligé la millième partie des peines que je mérite. » — Les Juifs ont un recueil de prières des morts : on les récite sur la tombe du défunt, qui en Judée, veut reposer dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du temple de Salomon. Les obsèques ont toujours un caractère religieux ; le rabbin y assiste ; au cimetière, il prie pour le repos de l’âme du défunt, en union avec les parents. L’anniversaire de la mort d’un parent est chez les Juifs un jour de deuil. Tous les ans, ils honorent la mémoire du mort par le jeûne, les aumônes, les prières au temple et au cimetière.