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commandant-général et à l’Intendant de Justice, de Police et de Finance de la Nouvelle France, pour les supplier d’autoriser l’acquisition du dit terrain.

Le 27 février 1749, Rolland, Michel Barin, marquis de la Galissonnière, chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis, capitaine des vaisseaux du roi, commandant général pour Sa Majesté en toute la Nouvelle-France, terres et pays de la Louisiane et François Bigot, conseiller du roi en ses conseils, Intendant de Justice, Police, Finance et de la Marine, accordaient en ces termes l’autorisation demandée par la requête :

« Vue la requête, nous autorisons le curé et les marguilliers de la paroisse de cette ville (Montréal) à faire l’acquisition des terrains ci-dessus désignés pour servir à inhumer les pauvres de la dite paroisse.

« Signé, La Galissonnière, Bigot. »


L’autorisation obtenue, on se mit vite à l’œuvre et le cimetière de la poudrière fut rapidement établi. Aussi voyons-nous qu’en 1751, dans une assemblée du curé et des marguilliers anciens et nouveaux, il fut résolu qu’à ce cimetière il serait fait une clôture de murailles, et qu’on y construirait un charnier afin d’y déposer les morts pendant l’hiver.