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auprès des autorités ecclésiastiques que civiles, pour obtenir la permission préalable de faire la dite acquisition. »

Cette question resta pendante et le 19 mars de l’année suivante (1854) le révérend M. P. Billaudèle, alors supérieur du Séminaire et faisant les fonctions curiales, soumit à une assemblée de messieurs les anciens et nouveaux marguilliers la nécessité de faire choix d’un nouveau cimetière ; et les délibérations sur cette mesure s’étant prolongées jusqu’à sept heures du soir, sans pouvoir en venir à aucune conclusion, et n’étant pas jugé convenable de siéger plus tard, il fut résolu de remettre la discussion de la mesure à une assemblée qui aurait lieu le dimanche suivant.

M. le supérieur expliqua de nouveau à cette assemblée que le but principal pour lequel elle était convoquée était de choisir un site pour un nouveau cimetière, et de décider si l'on accepterait vingt arpents de terre à la Côte St-Luc que le séminaire en vue d’éviter de nouvelles dépenses à la fabrique, offrait gratuitement pour cet objet, ou si on le placerait sur la terre achetée du Dr Beaubien à la Côte des Neiges, pourvu que dans ce cas, les argents nécessaires soient pris en dehors des revenus de la fabrique.