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CHAPITRE XXX

Au pavillon de Boulainvilliers


En peu de temps, Philippe Beyle et le comte, grâce à un excellent attelage, arrivèrent à Boulainvilliers, devant le pavillon indiqué par M. Bécheux.

C’était une de ces constructions fragiles et gracieuses comme on en voit un assez grand nombre aux environs de Paris. Élevées dans une heure d’opulence et abandonnées aux premiers jours d’infortune, ces improvisations architecturales, ces chefs-d’œuvre de la vanité sont finalement achetés au tiers de leur valeur par de bas spéculateurs ou par des Madeleines repentantes en quête d’une Sainte-Baume avec potager, cour et dépendances.

Philippe Beyle et M. d’Ingrande eurent soin de laisser leur voiture à distance. Aux sons d’une clochette, une paysanne arriva.

— Nous sommes les personnes que madame attend, dit Philippe d’un ton si affirmatif que toute demande d’explication eût été hors de propos.