Page:Monselet - La Franc-maçonnerie des femmes, 1861.djvu/411

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mais l’instinct du danger la protégeait mieux que n’auraient pu le faire les vagues souvenirs de l’escrime. Amélie, justement parce qu’elle avait reçu les leçons des professeurs les plus renommés, s’exposait beaucoup plus que son adversaire. Elle invoquait des ressources de méthode à l’instant où l’autre, portant toute sa force uniquement dans son bras, lança son fer en avant et rencontra le but.

Amélie ne poussa pas un cri ; elle tomba, morte. Marianna avait promis de renvoyer à Philippe Beyle sa femme avant deux heures ; elle tint parole.