Page:Montaigne - Essais, 1595.pdf/780

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LIVRE ÆROISIESME jt taconfideration,ï'en fuis bien ayfe : mais il ÿadequoy plaindre leshommes, qui auront à viure auec vn homme, & luy obeyr, lequel outrepafle, & nefé contente de la mefure d'vn homme.Dix re minorem quod geris imperas. La ge. tilleinfcription,dequoy les Atheniens honnorerentlà venue de Pompeius

en leur ville fe conforme à monfens:

D'autant es tu Dieu comme Tute recognois homme, .

C'eft vie abfoluë perfection, & comme diuine, de fçauoir iouyr loyallemët de foi eftre:Nous cherchons d'autres conditions , pour n'entendre l'vfage des nofttes:& fortons hors denous, pournefçauoir quelily faiét. Si auons nous beau monter für des efchafles,car fur des efchaffes encores faut-il mar- cher de nos iamibes.Etau plus efleuéthrone du monde, fi nefomines nous affis,que füs nofîte cul.Les plus belles vies, font à mon grécelles, qui fe ran- gentau modelle commun & humain auec ordre: mais fans miracle,fans ex- trauagance.Or la vicilleffe à vn pèu befoin d'eftre traictee plus tendrement, Recommandons lä à cé Dieu,proteéteur défanté & de fagefle: als gaye àe fociale: + *

Frui paratis €) valido mibi

Latoe dones € precor inregra

Cum mente,nec turpem fenellam

Degere,nec (ythara carentem,

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FIN DV TROISIESME LIVRE DES ESSAIS

De Micez DE MONTAGNE.