Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/12

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cond fut un hommage au génie, à la ſupériorité des connoiſſances, des lumieres, du goût, &c. Je ne chercherai point le motif qui fit dédier le troiſiéme. L’intérêt, la flatterie & la vanité ont tout brouillé depuis long-tems chez les hommes : en calculant autant que Neuton, on ne trouveroit pas aiſément le minimum ou le maximum du procédé moral le moins compliqué.

Si je vous préſentois, Monſieur, quelque bon ouvrage de Phyſique, on verroit d’abord le but de mon offrande ; mais dans les Voyages de Montaigne, il n’y a pas même un trait d’Hiſtoire