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Discours

La partie de ce Journal qui devoit coûter le plus de peine étoit ſans doute l’Italien de Montaigne, encore plus difficile à lire que le texte François, tant par ſa mauvaiſe ortographe, que parce qu’il eſt rempli de licences, de patois différens & de galliciſmes[1]. Il

    Périgueux, dans le deſſein que l’on avoit de publier une vie de Montaigne plus exacte & plus ample que celle du Préſident Bouhier, imprimée à Londres. On rempliroit volontiers ce deſſein, ſi l’on pouvoit avoir communication des Lettres de Montaigne que l’on ſait être entre les mains de quelques perſonnes.

  1. On imagine bien que Montaigne, en écrivant dans une langue étrangere, s’étoit auſſi peu gêné qu’en écrivant dans la nôtre. « Je conſeillois en Italie, dit-il, à