Aller au contenu

Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1775, vol2.djvu/453

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Le Mardi matin, tous les Gentilshommes qui étoient au bain vinrent me voir dans mon lit. Je me fis appliquer à la tempe gauche, sur le pouls même un petit emplâtre de mastic, & ce jour là je souffris peu. La nuit on me mit des étoupes chaudes sur la joue & au côté gauche de la tête. Je dormis sans douleur, mais d’un sommeil agité.

Le Mercredi, j’avois encore quelque resentiment de mal, tant aux dents qu’à l’oeil gauche ; je dormis sans douleur, mais d’un sommeil agité. En urinant je rendois du sable, mais non pas en si grande quantité que la premiere fois que je fus ici, & quelquefois il ressembloit à de petits grains de millet roussâtre.