Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/182

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une preuve qu’elle n’a pas toujours été trompée, c’est la continuation de cette pratique. J’ai ouï dire que cela s’observe encore aujourd’hui à Dantzig1.

298* (1846. III, f° io5 v°). — IIe volume Geogra5phica:—Appauvrissement des provinces attribué au changement des gouverneurs en intendants. Ils sont comme les nôtres, qui ne songent qu’aux trésors, et point aux peuples. Les gouverneurs ménageoient la province, qui (sic) regardoient comme

10 leur patrimoine. Dépeuplement qui s’en est suivi. On ne craint rien des intendants. Us obtiennent leurs places à force de présents et à force de faire valoir davantage la recette. Il faut tenir parole et entretenir les patrons2.

i5 Ces intendants ressemblent beaucoup aux nôtres.

299* (1848.III, f° 106). — Ier volume Geographica: — On attribue les abus du gouvernement des Espagnols dans les Indes au changement des gouverneurs, qui se fait tous les trois, cinq ou sept ans3. *o Mais il seroit dangereux de les laisser plus longtemps. Il faut donc des loix sages, qui préviennent les inconvénients de les changer.

300* (1878. III, f° 116 v°). — Pour le livre XIII, chaa5 pitre xvin : Du Secours que l’Etat peut tirer des Traitants. — Dans les monarchies, le Prince est

1. Voir bien cela, et dans quel lieu cela s’observe encore.

2. Chardin, page i50.

3. Page 371, Frézier.