Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/231

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392* (1770. III, f* 69). — Je vais traiter du rapport que les loix politiques ont avec les loix civiles, qui est une chose que je ne sache pas que personne ait faite avant moi.

. 393* (1754. III, f° 65). — Je ne dis pas que le chan- 5 gement suive toujours, et que, lorsque l’on détruit le gouvernement politique, on détruise d’abord le gouvernement civil. Je dis qu’il seroit naturel que cela fût ainsi, et que cela est ainsi chez les peuples qui ont eu de bons législateurs. 10

394* (1918, III, f° 148). — Extrait de Coringius, page 53 : — Démêlé entre Martin et Bulgarus: si l’Empereur avoit la propriété ou l’empire.

Frédéric croyoit avoir succédé aux anciens empereurs romains, comme l’abbé Dubos a cru que i5 Clovis avoit succédé aux anciens empereurs romains.

395*(1835. III, f° 101 v°). — Intendances. — Comment ils ont raccommodé les grands chemins? On a employé une autorité prompte, alors qu’on ne pou- 20 voit en employer une trop lente. On a confondu la promptitude dans l’exécution .

S’il est vrai que les ouvrages publics doivent être promptement exécutés, l’entreprise qu’on en fait ne sauroit être trop mûrement réfléchie."

396* (1821. III, f° 89 V0). — Bonne disposition de l’Ordonnance de 1735, article 76, qui abroge l’usage