Page:Montesquieu - Pensées et Fragments inédits, t1, 1899.djvu/59

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fins, me fit entendre qu’on me donneroit une pension. Je dis que, n’ayant point fait de bassesses, je n’avois pas besoin d’être consolé par des grâces.

39 (1686. III, f° 34). —Je ne serois point (sic) du tout d’une plus grande fortune. Mais, pour celles de ces 5 gens d’affaires:

« Non equidem invideo; miror magis... »

40 (1981.III, f° 279 v°).—Je jouois mal; je quittai un ridicule qui me coûtoit beaucoup d’argent. Je veux être comme ceux qui ont des ridicules qui ne 10 leur coûtent rien.

41 (2228. III, f°465 v°). — Je disois que je n’étois pas assez grand seigneur pour n’avoir pas un sol et ne savoir où donner de la tête.

42* (2229. III, f° 465 v°).—Je ne demande à ma i5 patrie ni pensions, ni honneurs, ni distinctions; je me trouve amplement récompensé par l’air que j’y respire; je voudrois seulement qu’on ne l’y corrompît point.

43 (1346. II,f° 193v°).—Je disois: «J’aiun nombre 20 innombrable d’affaires que je n’ai pas. »

44 (224o. III, f° 466 v°). — Je disois: « Je ne veux point quitter les affaires que l’on a, pour celles qu’on se donne. »