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Le bruit des chariots sur la route poudreuse , Au crépuscule lent, sous les matins jaillis ; La vigne et la prairie et cette ombre joueuse Qui tournait au soleil dans les jeunes taillis ! . . .
L’orageux Orion guidait nos belles courses, Pan gonflait notre cœur, et nous avions bien su Donner des noms jolis à ces petites sources , Qui filtraient doucement au creux d’un roc moussu.