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XXI


O ma lyre, cessons de nous couvrir de cendre
Comme auprès d’un cercueil !
Je t’orne de verdure et ne veux plus entendre
Des paroles de deuil.

Mais non, fais retentir d’une douleur non feinte,
Lyre, l’accent amer !
N’es-tu pas l’alcyon qui calme de sa plainte
Les vagues de la mer ?