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VIII Tu souffres tous les maux et tu ne fais que rire De ton lâche destin ; Tu ne sais pas pourquoi tu chantes sur la lyre Du soir jusqu’au matin. Poète, un grave auteur dira que tu t’amuses Sans trop d’utiUté ; Va, ne Técoute point, Apollon et les Muses Ont bien quelque beauté.
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