Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/110

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Thyrsis se rengorge d’une coupe ouvrée
des mains du noble Alcimédon ;
batte, opprobre de la montagne sacrée,
d’un laurier de brigue eut guerdon.
à toi, l’honneur des Lybéthrides agrestes,
abreuvé des parlantes eaux,
il ne sied prix que du son de tes doigts prestes
sur les disparates roseaux,
divin Tityre, âme légère ! Comm’houppe
de mimalloniques tymbons ;
divin Tityre, âme légère ! Comm’troupe
de satyreaux ballant par bonds.