Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/175

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A RAYMOND DE LA TAILHEDE

Laissons le rustre, l’immonde
ignorant dénier à notre Apollon le prix
des larmes, pour ce qu’il est si bien appris
à couvrir de beauté la misère du monde.
Rions-nous d’eux, mon Raymond, qu’un noble jeu
couronne de rameaux légers
(comme des garçons bocagers)
nos cœurs pareils aux Cyclopes amis du feu.