Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/177

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EMBLEME

Oublie le roseau qui charme les dryades,
arme-toi de tes franches couleurs ;
attelle d’un bras sûr les cavales ailées
au char rapide, et prends la lance niellée
avec les forts maillets les cuirasses rompants.
Que tu te plaises à combattre avec des coupes !
Laisse couler le vin, laisse passer les troupes
ballantes des satyres et des Pans.