Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/182

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Hélas ! Déjà l’été décline sur ma tête,
et cette automne qui s’apprête
viendra bientôt sur moi, comme sur la forêt.
Ains, de mes jeunes ans, ami, je n’ai regret ;
l’étoile de Cypris dans mon cœur ne se couche,
et d’un doux regarder si je dis les réseaux,
c’est un zéphire enfant qui toujours par ma bouche
fait chanter mes roseaux.