Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/184

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car, enfant, j’ai mâché, d’une fureur avide,
le rameau Pénéan, de tes embruns humide.
Mais du fils d’Oïlée ou d’Hector la valeur
un instant elle fault : et parfois mon courage
(toujours la pique au poing !) médite la douceur
que je m’accoude un soir pleurant sur ton rivage
tandis que, sur tes flots où Diane a versé
la stérile lueur de son flambeau glacé,
le cri de l’alcyon ne cesse de s’accroître…