Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/200

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Qu’ore
sonne le chant qui les Gaules décore !

D’une audace familière,
vous voyez toujours vainqueurs,
et vous couronnez le lierre
au pentathle des neuf sœurs.
A Troade la hautaine,
Roland baron capitaine
qu’il y joute à la quintaine !
L’Alphé’, le Tibre mêlez
à cette amoureuse Seine,
faites qu’au bruit de l’aveine
où vous savez bien souffler,
le gentil Auberon, par les tardes soirées,
mène danser au bois les filles de Nérée.
Portez Phébus au cœur, en votre esprit, Pallas !
Car, dans l’arène où le lâche recule,
je veux montrer le poing illustre d’Iolas
guidant le char d’Hercule !