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EPITAPHE DE VERLAINE

(---grec---)

Et qu’importe à mes vers ta vie et ses alarmes !
Qu’importe le trépas ! Apollon est guerrier :
je ne répandrai pas de misérables larmes,
poète, sur ta tombe où fleurit le laurier.
La forêt tour à tour se pare et se dépouille ;
après le beau printemps, on voit l’hiver venir ;
et de la Parque aussi la fatale quenouille
allonge un fil mêlé de peine et de plaisir.