Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


IV

Pour couronner ta tête, je voudrais
des fleurs que personne ne nomma jamais.
Lavande, marjolaine, hélianthème,
et la rose que le luth vanta,
et le lis sans tache que Perdita
souhaitait pour le prince de Bohême ;
l’œillet, la primevère, les iris,
et tous les trésors de Chloris :
gerbe seraient pauvre et défaite
pour couronner ta tête.