Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/65

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VI

Parce que du mal et du pire
mon âme absout tous les méchants,
et que sur ma lèvre respire
Orphéus, prince des doux chants,
qu’au jardin de ma chevelure
s’ébattent les ris et les jeux,
que se lève le Dioscure
dans la prunelle de mes yeux ;
d’autres ont pu me croire : fête
saoûle de drapeaux épanis,
et clairons sonnant la défaite
de l’indéfectible Erinnys ;