Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/69

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VIII

Tes yeux sereins comme le calme
sur les flots de la mer,
me disent : nous serons
la palme
sur ton sommeil amer,
nous verserons
dans ton cœur en péché
-me disent-
la paix et l’équité.
Tes yeux me disent :
pauvre âme aux pieds meurtris
sur les mauvais chemins,
tes lendemains