Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« O pauvre bien-aimé, tout cet augure double
S’est réflété dans moi, mieux qu’au clair d’un miroir ;
Voici la trêve, et si quelque chose me trouble,
C’est la pitié que j’ai de ton vain désespoir.

« Laissons au cœur moins docte oser encor prétendre,
Et d’un vueil à cela mettre la vanité.
Car ne le sais-tu pas ! Et que saurons-nous prendre
À cette ombre dissoute avant d’avoir été ? »