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Page:Moréas - Réflexions sur quelques poètes, 1912.djvu/294

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RÉFLEXIONS SUR QUELQUES POÈTES

Ainsi faisait Virgile dans ses Églogues lorsqu’il menait à contribution Théocrite.

Je me figurais que Bernerette (je n’avais pas relu le conte de Musset depuis vingt ans) réveillait avec son chant mélancolique les échos du val d’Aulnay. Je m’aperçois que c’est aux environs de Montmorency que cela se passa. J’en suis fâché. Le val d’Aulnay fut la terre natale d’une belle femme que j’aimai fort jeune, et il est à présent le séjour d’un vieux poète malveillant, malevolus poeta, qui après m*avoir exaspéré, me fit bien rire.